Henningsvaer : un soupçon de Lofoten
J'ai reviendu du travail et pédalu un peu sous le cagnard. J'ai tenté des nouveaux détours, histoire de varier un peu les trajets. Dommage, le chemin que j'ai essayé finissait en cul-de-sac (ou plutôt demandait un autre vélo que le mien, ou, puisqu'il ne faut pas accuser le matériel, un autre genou).
Je reviens donc aux Lofoten.
Nous avons visité Henningsvaer, très joli port de pêche à la morue, qui a gardé tout son charme, malgré/grâce au tourisme.
Calme "matinal"
Quelques boîtes aux lettres
Un bateau au carénage, c'est-à-dire au nettoyage et à la peinture de la coque. J'ai retrouvé ici l'odeur pénétrante qui nous entouraient, enfants, lorsque nous séjournions à Paimpol. C'était déjà la fin de la pêche, mais il y avait encore des bateaux et des chantiers. Cette odeur est très caractéristique, mélange de saumure et de peinture, de goudron et de poisson, qui s'enfonçait au fond des narines et nous poursuivait partout. Il y a en Norvège encore énormément de bateaux en bois, et de vieux bateaux. Ils n'ont pas été envoyés à la casse contre subventions européennes, comme en France, lors du démantelement de la pêche artisanale.
"L'avantage" du bois, c'est qu'il faut le peindre. Cette matière offre donc une grande palette de couleurs au photographe.
On n'est pas loin du "bleu Terre-Neuvas" ou bleu de Camaret. Les Terre-Neuvas étaient/sont les pêcheurs bretons qui allaient pêcher la morue au large de Terre-Neuve et des côtes du Labrador, là-bas, vers le Canada.
Beaucoup de maisons et de bâtiments (hangars etc...) sont construits sur pilotis.
Reflets...
Pour nous porter chance !