En vrac
Vendredi après-midi, petite balade journalière avec Alice. Nous avons ramassé des physalys (amours en cage) bien cachés dans des broussailles. Déco automnale !
Quant à savoir si c'est une variété comestible...
Samedi, nous étions invités à la remise de diplôme de Christoph, collègue de Vincent, qui vient de finir sa thèse. Ambiance au palais des congrès.
Les diplomés entrent en file indienne, derrière un appariteur en toge, portant l'insigne de l'université. Après le discours d'un professeur (responsable de filière, je crois) sur l'historique de l'université et l'importance de la transmission du savoir, les diplomés jurent de rester fidèles à l'université, puis reçoivent leur diplôme. Applaudissement, petit discours, musique. Et ensuite, Sekt sur la pelouse en honneur du nouveau Docteur en biologie.
Nous avons trouvé que cette cérémonie (qui à ma connaissance ne se fait pas en France, j'ignore quand elle a été supprimée, car elle est vraiment ancrée dans la tradition historique de l'université) était une bonne manière de célébrer une fin d'études (Master, doctorat). Mais ne parlons pas des médailles en chocolat prévues pour le bac...
Ce qui était plus surprenant et plus choquant était la présence de confréries étudiantes. Les membres, en uniforme ou simplement avec un calot, étaient accompagnés d'un postulant-esclave. En l'occurrence, le postulant marchait trois pas derrière, même après la cérémonie, est allé chercher le diplôme de son "tuteur" ou "parain" (je ne sais comment l'appeler), et il le lui portait ensuite, y compris dans la rue. Certaines de ces confréries sont politiques, et les plus connues sont celles que l'on rencontre parmi les étudiants d'extrême-droite en médecine et en droit, qui jusqu'à peu, se distinguait par une balafre au visage. Comme aux Etats-Unis, ou les confréries sont souvent désignées par trois lettres grecques (par exemple et purement au hasard Phi Delta Theta), il s'agit souvent avant tout de faire partie d'un réseau.
Dimanche, balade chacun de notre côté (Vincent s'est offert une petite grimpette jusqu'à Höttigeralm, et Alice et moi nous sommes contentées de Grammartboden) et tri de paperasses, comme il se doit.
Lundi, prévu excursion au Milchomat, mais programme chamboulé par sieste intempestive ! Parc du fauve installé.