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La Cantine d'Agnès
8 avril 2011

Visite à la déchetterie

Je n'étais jamais allée à la déchetterie. Jusqu'à présent, nous avions triché avec les encombrants (c'est mal... mais vous devriez voir comment nos voisins trient... Toujours repousser la faute sur autrui...)

C'est chose réparée aujourd'hui : j'ai porté le téléphone d'Alice, malencontreusement tombé par terre, et dont le boitier était cassé. Cours de dissection, accès au circuit imprimé, pas très CE tout ça !

Donc, on arrive en voiture. On montre au portier ce dont on a à se débarrasser (il vérifie le coffre tout de même, des fois qu'il y ait un corps). Suivant les déchets, il faut montrer son attestation de domicile (le dépôt de certaines ordures est payant pour les non-résidents de la commune) et s'acquitter éventuellement d'une taxe. En l'occurrence rien du tout pour le téléphone. Il m'a donné un jeton pour pouvoir ressortir de la déchetterie et m'a dit où jeter le jouet.

On redémarre et on monte sur une rampe en haut de laquelle sont déposées, de part et d'autre et en contrebas, des bennes et des bennes et des bennes, avec des logos correspondant à ce qu'on y jette : polystyrène, gros électroménager, petit électroménager, différents types de plastiques, verres de différente couleurs, produits toxiques, huiles (y compris de cuisine : la commune distribue des bidons aussi pour les particuliers), piles, textiles (normalement De même pour les vélos et les briques de lait, jus de fruits etc), cartons d'emballage, peintures, déchets de jardin, différents métaux, gravas, etc... puis on redescend la rampe, on met son jeton pour ouvrir la barrière (ou alors on passe à la caisse) et hop ! Trop dur !

Normalement, vêtements et chaussures, même inutilisables doivent aller aux dépôts de collectes des associations d'aides aux nécessiteux et d'aide par le travail. Il en est de même pour les vélos (ils sont remis en état et proposés à la vente. On peut aussi y faire réparer son vélo), les meubles, la brocante. Quand aux briques de lait, jus de fruit etc..., des cartons sont distribués en centre-ville devant chaque maison et immeuble et collectés une ou deux fois par mois. Si on n'habite pas dans le centre, on peut aller chercher la boîte à la Poste ou dans certains magasins, et on la redépose, remplie, à la Poste (rien à payer).

Comme disait Jens, mon premier prof d'allemand "Le tri est une religion en Autriche".

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