Un dimanche à la campagne - ou presque

Hier après-midi, je m'étais inscrite pour ma dernière séance d'essai à l'Académie équestre du Waldhof. Vincent ayant réussi à se libérer quelques heures, nous avons emmené les filles qui ont pu voir des chevaux - beaucoup plus gros que ceux des libres pour enfants. Amélie, en bonne fille du Tyrol, les a confondus avec des vaches ! Son mot de l'après-midi a été "descend" pour "Maman est descndue de la grosse bête".

Une reprise très agréable avec une instructrice remarquable. Une Ferrari sous la selle (qui tournait car ce pauvre cheval, outre un mental un peu dérangé, avait la forme d'une barrique), un très bon cheval qui cherchait toutes les occasions pour se déconcentrer.

Les locaux sont impressionnants. Ils viennent d'être repris par une nouvelle association (d'où certains chevaux encore en "rodage", ce qui n'est pas pour me déplaire).  Il s'est trouvé que ce week-end coincidait avec une initiative originale : une exposition de sculpture au sein même des écuries. Les oeuvres étaient exposées à l'extérieur pour les plus imposantes et jusque dans les boxes inoccupés pour d'autres. Le sculpteur, Jean-Paul Douziech, s'amuse avec les mots.  J'ai beaucoup aimé sa gigantesque tête de cheval, faite de morceaux de bois provenant sans doute de meubles (buffets, encadrements...) exposée à l'une des entrées du grand manège, et deux bronzes : Rêve de pommier et Le loup et l'agneau. Ces deux sculptures, planes, fonctionnent sur le même principe : un plan est dressé, en l'occurrence le pommier et un mouton, leur ombre, qui sert aussi par conséquent de support, leur répond en miroir, un palmier et un loup respectivement.