Expédition polaire

Hier soir, j'étais invitée avec les autres employés de la crèche à une "surprise" par notre patron. Rendez-vous à 18h30 pour un retour prévu entre 23.30 et minuit (qui s'est avéré une heure du matin). Si pour Alice, ce n'étais pas un problème de rester à la maison, pour Amélie, c'était un peu plus compliqué... Finalement, il a été décidé que je l'amènerai.

Je suis donc partie à 18 heures, abandonnant fille et mari à la maison, avec un équipement digne d'une expédition polaire pour la puce.

Arrivées à la crèche, un car nous attendait et nous avons pris l'autoroute. Lorsque nous en sommes sortis, à Kematen, j'ai réussi à deviner où nous allions ! Trop forte la fille qui connaît les stations du Tyrol alors qu'elle ne met jamais les pieds sur des skis...

Nous nous sommes donc rendus à Kühtai, une des stations favorites de Vincent, en passant par la Sellraintal, magnifique vallée (quelque peu défigurée au niveau du col par les remontées mécaniques, on s'en doute, mais tout de même particulièrement majestueuse). Arrivés là, nous y avons chaussés des raquettes et hop, chargez la mule, pour quelques 180 malheureux mètres de dénivelés, mais avec une Amélie en prime, et de la neige parfois jusqu'à mi-cuisse, malgré les raquettes (Danke Martina ! pour le port du sac à dos ! ça faisait quelques kilos de moins). Une balade de santé, je vous dis ! En tout cas, je crois que j'ai bien mérité mon dessert (et merci la frontale que j'ai ajouté au dernier moment dans mon sac). Et encore un grand merci à mon collègue et remplaçant qui m'a bien aidée à m'extraire de la m... blanche en discutant des étoiles (trop magnifiques à cette altitude, ciel dégagé, très peu de pollution lumineuse). En tout cas, j'étais bien contente (et même pas la dernière arrivée !), et Amélie avait presque aussi chaud que moi (elle au moins n'étais pas détrempée par cette petite grimpette).

La majorité de mes collègues autrichiennes n'avaient jamais fait de raquettes, un comble !

Après un bon dîner (Gulashsuppe et Kaiserschmarren pour moi, que je n'ai pas pu finir), nous sommes redescendus en luge (en bois bien sûr) par une piste aprêtée spécialement.
Il s'agit de la plus haute piste de luge du Tyrol (1960-2140 mètres, et on peut continuer au delà de la Gasthaus, en fonction des conditions, car la piste emprunte alors la route d'exploitation du barrage hydroélectrique dont la base est sitée à 2200 mètres et la digue à plus de 2300).

Vive le Tyrol ! Une petite balade, un bon dîner dans une Gasthaus (auberge, dans un chalet en l'occurrence) pour une somme dérisoire, et descente en luge (louée à la Gasthaus, qui se charge de les remonter). Et bien sûr, une table à langer dans les toilettes (c'est vraiment exceptionnel qu'il n'y en ait pas).

Pour finir en beauté, nous sommes allés boire un verre (trois gorgée pour moi) dans un igloo-bar. Ambiance, ambiance ! Puis retour en car, bien animée, tandis qu'Amélie dormait sans demander son reste.

Merci chef !

Comments

[Maya]

Un seul mot me vient : MAGIQUE !!!

[mamie]

Quelle expédition avec Amélie!!!Mais ça a l'air super sympa à faire.
Bises à tous.